samedi 19 janvier 2019

La nicotine du tabac comme insecticide dans l'agriculture bio

Lorsqu'on fait du bio, on évite d'utiliser les pesticides industriels sur nos cultures et plantes. Et pour cause? ils contiennent des molécules artificielles ou synthétiques inventées par l'homme difficiles à recycler dans la nature. Elles contaminent tout sur leur passage au-delà du rôle qu'on veut leur assigner. Et souvent, elles finissent dans nos assiettes avec tous les risques sur la santé que vous pouvez imaginer. 
Une solution que nous avons testée pour soigner nos végétaux lorsqu'il y a prolifération d'insectes ravageurs, consiste à répandre la nicotine présente de façon naturelle dans certaines plantes de la famille des Solanacées. C'est la même grande famille qui regroupe la pomme de terre, la tomate, le piment, l'aubergine, le  tabac, et plein d'autres variétés.
Le tabac est originaire du continent américain (centre et sud) avec deux grandes variétés intéressantes pour leur concentration en nicotine: Nicotiana tabacum et Nicotiana rustica.
Car la nicotine est un alcaloïde toxique (à certaines doses) pour l'organisme de la plupart des animaux et insectes. C'est donc un poison naturel qui s'élimine aisément réduisant considérablement les risques pour l'environnement dans l'agriculture biologique.
Pour se procurer du produit nicotinique, on peut s'adresser aux pharmacies ou aux distributeurs de cigarettes dont l’État tient le monopole d'une manière ou d'une autre, mais on est rapidement dissuader par le coût d'une tel approvisionnement, et la rentabilité d'un tel projet. Ce n'est pas le produit en lui même qui est cher ou rare, mais c'est la taxation que les gouvernements lui appliquent pour une raison ou une autre, qui est exorbitante.
Une solution économique consiste à récolter les mégots de cigarette dans les cendriers des grands cafés par exemple. Ces mégots sont tellement chargés en nicotine qu'ils pourraient à une certaine mesure, contaminer un lac entier et exterminer la quasi-totalité des animaux aquatiques qui y vivent. Cela arrive malheureusement très souvent aux abords des grandes cités où vivent des milliers de fumeurs chroniques.
Une telle opportunité reste à nos yeux insalubre et incompatible à nos principes. Il faut se rappeler que l'industrie du tabac exploite les méthodes intensives, à commencer par les engrais chimiques et parfois radioactifs (polonium du tabac), les cocktails de pesticides, les hydrocarbures, les additifs, les conservateurs. Il est hors de question de pulvériser une pareille composition sur des plantes dans le cadre de l'agriculture biologique.
Une solution saine consisterait à produire l'insecticide nicotinique à partir d'une culture biologique de tabac...
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